Sentier de découverte de la Flandonenque
Bonjour à toutes et à tous !
J'ai programmé ce petit message car cette semaine je vais garder mon petit-fils, un peu chez moi et un peu chez ses parents.
Nous avons fait ce joli sentier le 24 octobre. Nous avions démarré sous la pluie pour finir avec le soleil et la chaleur.
Outre la beauté du lieu, prés de Saint-Germain-de-Calberte, nous avons découvert l'histoire de ces hameaux qui, pendant la seconde guerre mondiale, ont abrité des résistants antifascistes allemands et espagnols.
De quoi redonner espoir en l'humanité qui peut aussi, dans tous les temps, montrer le meilleur. Même au milieu du pire !
Après une heure de montée dans les bois et sous la pluie, nous arrivons au premier de ces hameaux : les Flandres. Le temps se lève.
A l'entrée, ce mur, magnifiquement restauré
Et ce beau mas, qui a abrité le Maquis Montaigne, restauré avec l'aide du Parc National des Cévennes
Arrivée au hameau de Nozières. Pas de photos, si ce n'est cette fermeture de porte et ce départ du chemin. Le hameau est en ruine et envahi par la végétation. Sauf une maison vue de dos, difficile à photographier. J'ai quand même pris le panneau explicatif.
Ces chemins ancestraux, certains ont plus d'un millénaire, sont une des raisons qui me font tant aimer marcher dans les Cévennes. Des générations d'anciens y ont travaillé pour les bâtir et les entretenir au cours des siècles.
Finalement, nous arrivons au hameau de La Fare où s'étaient regroupés les maquisards et qui a été brûlé et dynamité par les autorités françaises de Vichy.
A partir des années 90, des néo s'y sont réinstallés et ont restauré les bâtisses restantes.
Sur le retour maintenant, nous traversons des enclos et faisons une jolie rencontre.
Nous empruntons un passage bâti, un trincat, qui servait à canaliser l'eau de pluie vers la rivière.
Nous traversons le ruisseau sur ce joli petit pont de pierres plates
J'ai beaucoup aimé cette rando dans ces lieux chargés d'histoire. Les Cévennes sont une belle région mais il fallait "s'accrocher" pour y vivre. Les kilomètres de chemins bâtis et de murets des terrasses attestent du courage et de la ténacité de ses habitants qui n'avaient, souvent, pas grand chose pour vivre à part le châtaignier. Ce qui me rend triste c'est que les sangliers, qui envahissent la région, détruisent consciencieusement ces beaux ouvrages !
J'espère que la rando vous aura plus à vous aussi.
Merci de m'avoir suivie !
Bonne journée !
A bientôt !